Le sens 1er du terme « thérapeute » trouve son origine dans l’antiquité chez les thérapeutes dits d’Alexandrie, dont les esséniens sont pour partie héritiers.
La maladie et le mal-être en général, sont considérés comme de l’absence de conscience, de lumière. Ils signent la séparation avec l’Être profond, autrement dit, le divin en soi et suggèrent de repenser sa façon d’être, de penser, de voir le monde…
Le thérapeute aide la personne à prendre conscience, donner sens et à libérer ses aspirations profondes en levant les voiles qui les cachent : émotions, conditionnements, mémoires, croyances… Il met en place les conditions d’une reconnexion à l’Etre, à la source, à « l’essence-ciel » de la personne.
En ce sens, on peut dire que, au-delà d’apporter une réponse à la souffrance, la thérapie est une voie de connaissance.
Le thérapeute prend soin, c’est un acte sacré qui suppose un engagement spirituel du thérapeute. Celui-ci est lui-même en chemin vers son entièreté et l’intégration de toutes ses dimensions. Il sait que prendre soin de l’autre, c’est d’abord prendre soin de soi.
Au fond, c’est un travail d’alchimiste auquel le thérapeute se prête pour lui-même et qu’il propose à la personne qui vient le voir. Il s’agit de révéler la lumière dans les parts d’ombre en chacun.
C’est aussi accepter d’être un canal un relai, de ne pas tout maîtriser, ni expliquer. C’est s’abandonner en toute humilité au mouvement de l’énergie qui sait bien mieux que tout être humain là où elle doit aller. Il a juste a être dans l’amour, avec des intentions d’amour.
« Le Thérapeute ne guérit pas mais il crée le lieu, le milieu, l’atmosphère, les conditions favorables pour que la guérison ait lieu. Le Médecin, au sens majuscule du terme, c’est la Nature, et le Thérapeute est là pour collaborer avec elle. » Jean-Yves Leloup